Émilie Verkinderen est artiste peintre. Elle exerce à Saint Quentin la Tour. Elle a commencé à créer ses tableaux en 2014 alors qu’elle était en pleine recherche spirituelle.
« Je vais puiser alors au plus profond de moi… ce qui se cachait depuis longtemps. J’aime dire que mon Ange Gardien me guide. Quand je peins, je ne suis jamais seule dans mon atelier. Le temps s’arrête, je rentre en méditation. Je pose les couleurs et les formes apparaissent, certaines s’invitent sans les avoir dessinées. »
Ses oeuvres d'un point de vue technique et plastique
La plupart de ses tableaux sont composés autour d’un élément récurrent dans son oeuvre : l’hexagramme, une figure géométrique mais aussi symbolique et spirituelle. On le retrouve dans l’Hindouisme ou le Judaïsme par exemple (à ne pas confondre avec les hexagrammes chinois, symboles composés de lignes dans le manuel de Yi Jing).
C’est une étoile à six branches, nommée aussi « Sceau de Salomon », explique-t-elle. Ce symbole universel représente deux forces opposées, représentées par deux triangles pour maintenir l’équilibre parfait entre l’homme et la femme, le ciel et la terre, la destruction et la création.
« À travers ces tableaux, je crée de l’énergie entre le monde de l’Esprit et celui de la Matière. Les tableaux que je peins ont un taux vibratoire entre 160 000 et 240 000 unités Bovis.»
Dans le domaine de la Spiritualité, le taux vibratoire permet de mesurer le niveau des énergies subtiles qui se dégagent de toutes choses (objets, végétaux, minéraux, êtres vivants, lieux, etc…). Selon Bovis, tout ce qui existe de visible ou d’invisible est composé de vibrations énergétiques qu’il est possible de mesurer. Plus le taux vibratoire sera élevé, plus il sera bénéfique pour la santé du corps et de l’esprit, et inversement. André Bovis est un radiesthésiste français qui a fait des expériences au début du 20ème siècle dans le but de mesurer les fréquences vibratoires de tout ce qui est vivant. Il a élaboré une échelle, en unités Bovis, sous forme de cadran, mesuré à l’aide d’un pendule.
Ses sources d’inspiration
Émilie Verkinderen puise ses sources d’inspiration dans la Nature, l’infiniment petit et l’infiniment grand, les fleurs, les insectes, les animaux, l’homme. Cette inspiration lui vient également en écoutant de la flûte Duduk, (instrument de musique arménien à anche double comme le hautbois) dont le son est assez mystique. En 2005, l'UNESCO proclame « Le Duduk et sa musique » au patrimoine culturel immatériel de l'Humanité. De même, la musique amérindienne, les chants grégoriens, les chants liturgiques et les Mantras . Au niveau des artistes, ceux qui l’inspirent sont Mucha, Klimt et Frida Kahlo.
Elle se situe donc dans une mouvance émergente: l’Art Vibratoire. Ce dernier part du postulat que tout ce que nous faisons porte notre empreinte énergétique : nous transmettons notre vibration à toutes nos créations. Nous sommes tous affectés par les vibrations autour de nous : une haute vibration influencera positivement notre énergie vitale, nous procurant bien-être et santé. Certaines représentations, comme les mandalas ou la géométrie sacrée, possèdent des vibrations naturellement élevées grâce à leur symbolisme spirituel. Leur utilisation combinée avec des techniques artistiques, spirituelles et énergétiques remplissent les œuvres d’une très haute vibration : c’est le principe de l’Art Vibratoire.
Ses projets actuels
Émilie Verkinderen crée des tableaux personnalisés sur commande, suivant la personne, suite à un entretien. Elle laisse aller son intuition au fur et à mesure sur sa toile, sans faire un travail préparatoire sur la composition.
« C’est sur le moment que tout se fait, il faut compter environ trois mois de travail pour aboutir au résultat final. Je ne sais jamais à l’avance comment je terminerai le tableau. »
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