Jean-Pierre Limarola est un peintre originaire de Carcassonne. Il dessine depuis son enfance et, jusqu'à l'âge de 22 ans, être peintre de métier était son souhait. La vie l'a ensuite conduit a exercer un autre métier. Cependant, après une période de pause dans sa pratique, il a repris les crayons depuis 2013. Il a suivi des cours chez le peintre Michel de Caso.
Il s'implique dans la vie associative et culturelle : depuis 2014, il fait partie de l'association Montré'art (Montréal, 11) et a intégré Les Arts Audois en 2016, il fait partie du bureau en tant que Trésorier.
Ses sources d'inspiration
Jean-Pierre Limarola aime peindre la Cité de Carcassonne, qui l'inspire beaucoup. Dans ses tableaux, on retrouve souvent des éléments d’Architecture : poutres, colombages, plafonds. Il décline des bâtiments dans des décors mêlant Réalisme et Surréalisme, comme par exemple un tableau en cours, avec des gondoles et des personnages évoluant dans Venise.
Le cercle est une figure récurrente que l’on retrouve souvent également dans ses oeuvres : par exemple les rouages dans un de ses tableaux représentant Charlie Chaplin (ci-dessous).
Il affectionne surtout le portrait. Ce dernier se retrouve sous sa forme « photographique » mais aussi à travers les masques. Dans ses portraits, il glisse également des éléments imaginaires, en référence au Surréaliste qu’il aime (en particulier Dali).
Aspects techniques et plastiques dans son oeuvre
Jean-Pierre Limarola peint à l'huile et à l'acrylique. Il préfère cependant la peinture à l'huile, "même si les oeuvres sont longues à réaliser", explique-t-il. Pour commencer un tableau, il fait des croquis préparatoires à partir de photographies et procède à une mise au carreau. Vient ensuite la première couche, à l’huile légère avec la térébenthine, afin de positionner les couleurs. Il faut ensuite attendre une semaine entre chaque couche. C’est un processus long, contrairement à l’acrylique, beaucoup plus rapide.
Ses tableaux sont construits, avec une observation minutieuse à partir de photographies et de modèles. Il apprécie d’utiliser des photos en noir et blanc, pour ensuite mettre un peu de couleurs, de manière libre et plus distanciée du modèle. Il adore le gris de Payne. Il s’agit d’un gris foncé, à tendance bleue, obtenu par mélange de plusieurs pigments.
« Pour les portraits, parfois j’utilise des couleurs réalistes, et parfois non. Alors que les paysages sont rarement colorés à l’identique. Sauf pour la Cité de Carcassonne, je reste réaliste, sans ultra-réalisme. »
Ainsi on oscille entre les deux, comme dans « Songe d’été », parti d’une photo retouchée, le pont à l’envers lui a donné l’idée d’insérer un ponton qui traverse une roue en mur de pierre et de traiter le ciel avec des planètes (encore le cercle) et le château qui se reflète, créant une symétrie architecturale qui se mêle au côté onirique.
Il a réalisé également toute une série de poteries en argile travaillée et cuite, des vases, des santons, des crèches, des animaux, des bustes, des écussons (ville de Carcassonne, croix cathare, château de Montfort dans le Tarn) etc.
Il a commencé la Sculpture en 2014 avec des formations et des stages à Montréal, pendant 4 ans. Il a d'ailleurs remporté un prix au Salon d’Automne des Arts Audois en 2018.
Actuellement il envisage de reprendre une série sur les personnages de « Kiri le clown », série télévisée des années 60, qui lui rappelle son enfance.
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