Jean Valina est originaire de Carcassonne, où il exerce. Il a des origines espagnoles, brésiliennes et péruviennes de par ses grands-parents. Membre du Comité d’administration des Arts Audois, il est également Président des amis du musée des Beaux Arts de Carcassonne depuis 7 ans.
Une passion depuis tout gosse
Sa passion pour l’art remonte à l’enfance. Tout gosse, il était toujours puni parce qu’il dessinait sur les tables. En 6ème , il a continué et a rencontré son professeur de dessin, Jean Beaubois (peintre et musicien dont des tableaux sont au musée de Carcassonne). Ce dernier a créé un atelier d’art à l’école de dessin de Carcassonne (actuelle maison des associations), que Jean a fréquenté pendant huit ans (montée par des mécènes, pour adultes et enfants). C’est grâce à lui que Jean Valina a persévéré : il l’a encouragé, a su lui expliquer les couleurs, l’observation, il organisait des sorties en campagne et au musée, puis il a créé un atelier d’arts plastiques. La grande classe du « petit lycée » est l’origine de son amour pour la peinture et le dessin.
Par la suite, il fait sa première exposition à la Maison des Jeunes de Carcassonne, lorsqu’il avait 16 ans , soutenu par son professeur.
Depuis, il ne s’est jamais arrêté de peindre, dessiner, exposer … Il a également appris la sculpture et le nu avec Jean Augé, de l’école Maillol, sculpteur de la région (dont les oeuvres sont aussi au Musée des Beaux Arts de Carcassonne).
Ainsi, ces deux personnes sont ses mentors, de même que le docteur Faye, président du photo-club de Carcassonne (qui organisait des salons et des projections) …. "Tous ces gens ont su donner ce qu’ils savaient", explique-t-il. Étudiant, il avait tous les soirs une activité : Jean a aussi pratiqué la photo, l’expression corporelle, la chorale, le théâtre amateur, ... c’est un artiste pluridisciplinaire .
Son oeuvre d'un point de vue technique et plastique
« Dessiner, c’est plus fort que moi, je dessine partout : sur les nappes et les serviettes … » - Jean Valina
Il sème derrière lui de nombreux trésors…
Au départ il est très figuratif. Mais il aime friser l’abstrait par moment, car il peint comme cela vient.
Jean Valina crée des peintures à l’acrylique, des encres, de la peinture à l’huile, et fait appel aussi à des techniques mixtes. L’huile, c’est surtout pour les paysages mais il affectionne aussi l’acrylique pour ce qui est plus contemporain, du fait du temps de séchage : il ne veut pas perdre l’inspiration du moment, ce que lui permet cette dernière.
La qualité des paysages de Jean vient du fait qu’il les invente. « Un arbre qui me plait, une rivière, etc, je les mémorise et après, tout d’un coup, je les peins dans un autre décor que leur décor naturel initial ».
Pas de copies, même si dans sa formation il a pratiqué. Il en a fait en effet de Soulage, Picasso, Maillol, etc.
Le bleu de son oeuvre est singulier : quand il peint, "s’il n’y a pas de bleu, explique-t-il, c’est qu’il y a un problème ». Il le décline en camaïeu, ainsi que le noir. Dans les paysages, il y trouve plus de variantes qu’avec le vert, il a son bleu à lui : c’est mélange en plusieurs bleus, dont la recette est secrète.
L’élaboration d’un tableau pour Jean Valina est spontanée : c’est un peu comme l’envie de manger, quand ça le prend - et ça le prend souvent - il ne peut pas s’en passer. Il ne sait pas à l’avance ce qu’il va faire, il attaque directement la toile, qui surgit, naturellement, au fur et à mesure. Tout se construit à partir d’un trait, d’une touche de couleur, et il rentre dans sa toile petit à petit.
Ses sources d'inspirations
L'état d'âme guide ce qui va sortir sur la toile. Il ne travaille que quand il est bien car l’état émotionnel est un moteur pour se mettre en action.
« Ma première source d’inspiration c’est mon état d’âme . J’ai toujours envie de dessiner, de peindre, je me sens mal si je passe une semaine sans dessiner ». - Jean Valina
Jean Valina ne se rattache pas à des mouvements artistiques. Dans son évolution cependant il est passé par l’abstrait et le surréalisme par exemple. Son professeur lui a aussi transmis le fait que la copie ne faisait pas travailler l’imagination. Or celle-ci est un paramètre important dans sa pratique : même pour les nus, qu’il invente.
Enfin il s’applique à rendre vivant ce qu’il représente : il peint ses paysages, même en noir et blanc, avec la volonté de les faire bouger. Cela lui permet de faire vivre son amour pour la photo en noir et blanc à travers ses tableaux. Ses thèmes sont variés, les émotions et les personnages évoluent également dans cet esprit dans ses oeuvres.
Retrouvez les oeuvres de Jean Valina :
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