Julien REMY est né en Belgique en 1988. Il est titulaire d'une licence d’arts plastiques et d'un master en philosophie esthétique art et modernité (université de Montpellier Paul-Valery). Il est également titulaire d’un doctorat de littérature française (université de Nice Côte d’Azur). Actif dans les milieux associatifs, il est le Président des Arts Audois.
Il a eu l’occasion de s’initier à l’art à l’âge de treize ans lorsqu'il a rencontré ses professeurs Brigitte Perrault et Marcel Berton.
"Les séances en atelier, ainsi que celles à l’air libre, ont façonné ma manière de représenter la réalité." - Julien Rémy
Dans sa pratique personnelle, Julien Remy est pluri-disciplinaire : Peinture, Dessin et Arts numériques. Ce qui lui tient à coeur actuellement est de poursuivre sa série de dessins numériques, dédiée aux "Paysages réels et Imaginaires" .
Quelles sont ses sources d'inspiration ?
Les artistes surréalistes de la période d’entre-deux-guerres attirent Julien Remy : Max Ernst, Salvador Dali, René Magritte, Giorgio de Chirico. Il interprète des figures empruntées au réel pour les transposer dans une dimension surréaliste.
Les thèmes qu'il met en scène dans ses paysages, bien que réalistes au premier abord, sont emprunts de mystère. C'est grâce au monde hybride qu'il dépeint, inspiré par son observation autant que par son imagination. Les couleurs douces et les formes épurées y participent.
Il y a un côté intemporel dans ses oeuvres et une ambiance poétique, dûs aux différentes atmosphères sous une lumière singulière qui lui est propre. Ses tableaux sont une invitation au voyage, tant au niveau plastique que sémantique.
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"Ce sont des paysages réels et imaginaires, empreints de féérie. Je définirais mes créations comme un mélange d’onirisme, de mélancolie et de fantaisie. Ma représentation du monde se veut paisible et harmonieuse, rarement sombre ou inquiétante".
Des Beaux Arts à l’Art Numérique, plasticité et onirisme de ses oeuvres
Avant l’Art Numérique, Julien Remy pratiquait la peinture. Dans sa formation, ses professeurs lui ont transmis les techniques de la peinture à l’huile. Jusqu’alors, il dessinait et utilisait des pastels gras et des crayons de couleur.
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"Le fait d’utiliser un pinceau, d’appliquer les couleurs sur une palette, de faire des mélanges pour obtenir une teinte sensiblement différente, de faire des efforts de recherche chromatique et d’acquérir la technique, était pour moi un grand pas en avant dans l’apprentissage de l’Art."
Et en l’espace de plusieurs mois, il a acquis de la technique et une certaine confiance. C’est là qu’il s’est lancé dans la création de nombreux tableaux.
Au départ ses premiers tableaux étaient des exercices d’atelier, il les qualifie comme étant plutôt «académiques» : il s’attachait à peindre un buste féminin, à reproduire les volumes, à créer un fond harmonieux, et à apprendre la composition avec la règle d’or.
Puis petit à petit, de par cette application qu’il mettait dans son travail, il a commencé à avoir une certaine liberté pour se diriger vers ce qu’il souhaitait faire, peindre et représenter ce dont il avait envie.
« C’est là que mon imagination s’est libérée : les paysages ont émergé, parfois en fonction de mes rêves. Pas à l’identique mais je gardais en mémoire l’ambiance, l’atmosphère générale vécue et je cherchais à la retranscrire sur les tableaux ».
Ces derniers abordaient sensiblement les mêmes thèmes que ses oeuvres actuelles. Puis, après une période de gestation, en 2020 il a replongé dans la création. De certains dessins sortis de ses tiroirs, il a trouvé un sens à un projet qu’il avait depuis longtemps : son livre sur les paysages réels et imaginaires. Il les a mis en couleurs, et la pratique du Numérique s’est révélée ici être en harmonie avec l’atmosphère onirique qu’il souhaitait donner.
Il a recours à la "ligne claire" ("klare ijn" en néerlandais ), un langage graphique issu de l'école belge de bandes dessinées. Elle relève de choix précis et rigoureux dans la composition. Il s'agit, à la base, d'un dessin caractérisé, après la réalisation des crayonnés, par un trait d'encre noire d'épaisseur constante. Chaque élément forme une cellule isolée par son contour, et reçoit une couleur donnée. Chaque couleur se trouve donc ainsi séparée de sa voisine par un trait.
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