Michel Pene, alias MIP, a quatre-vingt-trois ans. Il peint depuis l’âge de seize ans, il dessinait bien avant cela. Il a été 1er prix de dessin au salon des Arts Audois en 2019.
Le début de sa vocation
Michel Pene a appris par lui-même, il est autodidacte, bien qu’il ait suivi par la suite des cours de peinture au lycée et des cours par correspondance. De la peinture, il n’en a pas fait son métier, il est devenu enseignant, ce qui lui laissait le temps de peindre. Il a commencé à exposer vers la quarantaine. Avant cela, il estimait qu’il n’était pas prêt car il voulait se perfectionner techniquement.
À cette époque Il habitait la région parisienne, le Val d’Oise, et participait à des salons. Il a exposé également à Paris. Depuis qu’il est dans le sud, il a intégré, en plus des Arts Audois, l’association des peintres revélois, ce qui lui permet de participer à des échanges avec d’autres artistes et à des expositions régulières dans la région, notamment aux Ébénistes réunis (Revel).
Son oeuvre d'un point de vue technique et plastique
Michel Pene peint à l’acrylique et dessine.
Au départ, il peignait à l’huile, mais des soucis de santé dûs à la térébenthine l’ont conduit a commencé l’acrylique, qui lui convient aussi bien explique-t-il.
La réalisation d’un tableau met longtemps selon lui : avant d’attaquer une oeuvre, il fait des croquis préparatoires. Puis il passe au dessin. Il travaille sur une toile plusieurs fois. Il explique que ses dessins sont souvent « mieux réussis » que ses peintures. Quand il pose les premières touches de peinture, parfois il abandonne, parfois il reprend son tableau plus tard. Et il pousse sa toile jusqu’au moment où il sent qu’elle est terminée.
Il est attaché au détail, voire même perfectionniste car il aimerait ses tableaux encore plus aboutis. Ses créations se veulent réalistes.
« La nécessité figurative exige un dessin préparatoire élaboré et une composition stricte que viendra ensuite compléter et animer la couleur. » - MIP
Ses dessins, à l’encre de chine, sont parfois soutenus par la couleur (au crayon et l’acrylique).
« Je suis plus dessinateur et je colorie mes dessins… plus que je ne suis peintre » - MIP
Ses sources d'inspiration
Sa façon de peindre porte vers le Surréalisme, le Symbolisme, le Fantastique. Ses grands maîtres sont René Magritte, Max Ernst , Salvador Dali, Paul Delvaux, il aime beaucoup aussi Zdzisław Beksinky.
Même s’il se dit amateur, l’art est une passion pour lui. Et il a créé une quantité impressionnante de tableaux : plus de quatre-cents.
« Ma peinture c’est une histoire que je raconte » - MIP
Il puise son inspiration dans des thèmes variés. En premier lieu tout ce qui est onirique : le rêve et les cauchemars, les fantasmes, mais aussi la Bande Dessinée (Hergé, Spirou, la BD américaine) ou encore le vieux Paris (qu’il a connu quand il était enfant à Belleville), les trains, les vieux véhicules, les métros. Il met tout cela en scène sur ses toiles, avec minutie et intensité. Enfin, Michel Pene peint aussi les dames. Il explique :
« Quelques présences féminines hantent mes rêves ou cauchemars , je suis aussi inspiré par les souvenirs de quelques coins perdus de faubourgs ou de banlieues disparues et de vieilles gares de campagne »
Page de Michel Pene chez les peintres revélois :
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