Serge Sievic, alias Sitkevitch, exerce à Palaja et pratique la peinture à l’huile. Dès l’âge de quatorze ans, grâce à son père, il a été initié au dessin, à l’aquarelle et à la peinture à l’huile.
Les débuts de sa vocation artistique
Très jeune, à la société des Beaux Arts d'Alger, il suivait des cours de modèle vivant, nature morte et paysages.
Déjà, à 16 ans, il participait aux Orientalistes des « Arts et Lettres » (salons Algérois).
Au cours de sa vie professionnelle, il a toujours peint et entretenu sa fibre artistique. Par la suite il a poursuivi ses activités de coeur en métropole, en exposant dans des salons régionaux et en faisant expositions personnelles.
Il a également pratiqué la sculpture sur bois.
Ses oeuvres d’un point de vue plastique, esthétique et technique
La peinture de Sitkevitch s’inscrit dans le courant figuratif mais aussi symbolique. Ses oeuvres nous font naviguer dans l’imaginaire. Historiquement, le style symboliste (qui ne peut être enfermé dans une définition simple) a réuni de nombreuses tendances différentes depuis les années 1870. Au cours des années 1890, le symbolisme devient le principal mouvement d'avant-garde européen. Depuis, ses évolutions sont multiples, tant dans les expressions des peintres que dans les cultures dans le monde. Un certain nombre de thèmes sont cependant communs à tous les artistes : une attirance pour le rêve, la mélancolie et la poésie. Chez Serge Sievic, on retrouve cette poésie et ce mélange entre réalité et onirisme.
Ce sont des oeuvres originales et uniques, peintures à l'huile ou techniques mixtes. Il travaille essentiellement au pinceau et au couteau. Ce dernier permet de donner de la spontanéité aux toiles grâce à des effets de textures, dans un travail rapide préservant l’intensité des émotions traduites.
Au début figurative, sa démarche artistique a évolué avec des techniques personnelles, vers une symbolique, quelques fois abstraite.
Ses sources d’inspiration et son processus de création
Sitkevitch exprime sa sensibilité et ses émotions par l’image et la couleur, devant un sujet qui nourrit son imaginaire créatif du moment, figuratif ou autre. Dans son processus de création, face à une toile blanche et vierge, il laisse parler ce qu’il a à l’intérieur.
Par ailleurs, il a longtemps peint d’après nature.
« Aujourd’hui une idée, une belle lumière, me permettent de démarrer une toile blanche. Un beau sujet m’oriente vers le portrait, dont la photo me sert de base pour traiter le tableau en Atelier. »
Pour les portraits, il utilise des photographies qu’il fait lui-même, argentiques ou en couleurs. Il privilégie l’instantané pour saisir qui lui semble le mieux à main levée en atelier, il n’a plus recours au modèle vivant. Après quelques traits de composition et de dessin, il recouvre par la couleur, et le tableau évolue au fur et à mesure de sa sensibilité stimulée.
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