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Zoom sur...Henriette Téna-Brugalla et Jean-Marie Romain, duo de Peintures et de Sculptures

Dernière mise à jour : 12 juin 2023

Henriette Téna-Brugalla, alias TENA.H et Jean-Marie Romain forment un couple d’artistes, peintre et sculpteur. Ils exposent et participent depuis plusieurs années à de nombreuses manifestations dont le Salon d'Automne des Arts Audois (où ils ont obtenu des prix) et actuellement l’Espace Éphémère, ou encore dans des galeries.


Henriette Téna-Brugalla et Jean-Marie Romain lors d'une de leurs expositions
Henriette Téna-Brugalla et Jean-Marie Romain lors d'une de leurs expositions


Henriette Téna-Brugalla et la Peinture à l’huile


De gauche à droite : "Illusion perdue", "La Porte d'Aude" et "Le lac de Saussat"
De gauche à droite : "Illusion perdue", "La Porte d'Aude" et "Le lac de Saussat"

Toulousaine de naissance, on pourrait dire d’Henriette Téna-Brugalla qu’elle est née avec un pinceau dans les doigts. Autodidacte, elle a été admise au concours des Beaux Arts à Toulouse, puis elle a pris des cours d'Architecture à Paris pendant deux ans. Par la suite, malgré une interruption de quelques années pour raisons professionnelles (Secrétaire de Direction pendant dix ans, puis création de ses propres commerces pendant vingt-cinq ans), sa passion pour la peinture est restée intacte.


Henriette Téna-Brugalla réalise des peintures à l'huile.

Elle trouve son inspiration dans les différents lieux qu’elle visite, lors de ses voyages ou randonnées : paysages - particulièrement la mer et la montagne, vieilles pierres, châteaux Cathares, paysages du Causse, des Calanques, portraits, peuplent ses nombreux tableaux.

Elle prend des photos et travaille chez elle. Elle recherche surtout des couleurs vives et chaudes, de préférence lumineuses et foisonnantes. Elle a le souci du détail et crée des perspectives élaborées.


« J’apprivoise la lumière du soleil sur les vieilles pierres, celle du couchant qui ensanglante le crépuscule. Ma palette est complétée de tout ce qu'on peut approcher et admirer dans la nature. »



Jean-Marie Romain et la Sculpture sur bois


De gauche à droite : "Tango", "La Mère et l'Enfant" et "Le Baiser"
De gauche à droite : "Tango", "La Mère et l'Enfant" et "Le Baiser"

Né à Fleury d'Aude, Jean-Marie Romain a fait des études au Lycée Victor Hugo de Narbonne puis à la Faculté des Sciences de Montpellier, où il a obtenu une Maîtrise en Sciences Physiques. Celle-ci lui permettra de faire carrière dans l'enseignement en tant que professeur de Mathématiques et de Physique.

Parvenu à la retraite, il réinvestit ses connaissances mathématiques, notamment la géométrie et les sciences physiques, en se confrontant à la Sculpture. Jean-Marie Romain a une préférence pour le bois.


« Pourquoi le bois ? L’odeur des copeaux de bois du tonnelier à la sortie de l'école y est peut-être pour quelque chose ? »


Les sculptures de Jean-Marie Romain sont figuratives, lorsqu’il crée par exemple des animaux. Dans sa pratique il observe avec attention comment se comporte la matière avec les outils du sculpteur. Sa première ronde bosse était un berger sculpté dans un bout d'olivier, essence méditerranéenne locale. Une ronde bosse est une sculpture en relief qui se détache du fond, contrairement au bas-relief ou au haut-relief qui, eux, sont rattachés à un fond.

D’un autre côté, il aime les formes plus épurées, pour lesquelles il exploite les veines du bois dans différentes essences, en particulier le Pin Cembro. L’essence d’un bois provient de la fibre végétale des espèces dites ligneuses. Elle se trouve plus spécifiquement dans le tronc, les branches ou les racines des arbres. Son nom reste généralement identique à la variété de l’arbre. Elle se caractérise donc par son espèce afin de correctement la différencier avec les autres.


« Je m'applique à obtenir la pureté de la forme, la mise en valeur du poli et de la nervure du bois à partir d'une grande variété de supports : Olivier, Pin Cembro, Bouleau, Platane, etc. »



Enfin, Henriette Téna-Brugalla et Jean-Marie Romain ont par ailleurs une passion commune, ils sont parallèlement tous les deux musiciens : le chant choral (Requiem de Mozart avec les Choeurs de Carcassonne en 2015, actuellement Chorale Diapason Narbonne). Pour eux, associer leurs pratiques plastiques à ce domaine fait sens.

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